Pour la défense et le renforcement des services publics, contre la précarisation, solidarité avec la lutte des travailleurs des services publics.
Ce 31 mai, les travailleurs des services publics, tous secteurs confondus (poste, énergie, soins de santé, transports publics, enseignement, ministères, justice, administrations, telecom, cheminots, culture rtbf-vrt) étaient en grève contre la vie chère, pour l'alignement vers le haut des pensions des contractuels de la fonction publique sur celles des fonctionnaires.
Cette politique de contractualisation, de casse du statut, de non nomination, comme dans l'enseignement que ce soit dans le secondaire ou à l'université ou à la rtbf, s'inscrit dans la politique plus large de casse des services publics par la précarisation des travailleurs et la pression par le management, par le budget base zéro qui assèche les budgets.
Le but est bien à terme de privatiser l'ensemble des services publics, comme c'est prévu dans l'accord général sur le commerce des services (AGCS dans l'acte fondateur de l'OMC en 1994 à Marrakech) et les directives de l'Union Européenne dans le seul intérêt du patronat qui veut accumuler plus de profits sur le dos de milliers de travailleurs dont les services publics sont le seul bien.
Défendre les services publics, c'est lutter contre le management, contre les attaques sur les droits des travailleurs, contre l'externalisation des services (comme au CHU Saint Pierre à Bruxelles), contre l'UE, contre le gouvernement au service d'une classe minoritaire, contre le capitalisme.
C'est dans cette contexte qu'il faut comprendre l'opposition des travailleurs au service minimum et à la réquisition.
Avec moins d'un train sur cinq au niveau national, la journée d'action aujourd'hui à l'appel des organisations syndicales dans tout le pays a montré que nous n'avions pas besoin d'un service minimum dans les services publics imposé par un gouvernement au service de la classe des exploiteurs, un gouvernement qui ne cesse de montrer son mépris de classe envers les travailleurs et ses représentants comme en témoigne l'attitude du premier ministre qui déclare dans la presse ne pas comprendre la grève. Il ne vit pas dans notre monde avec son salaire. Nous ne sommes pas de la même classe et notre combat est classe contre classe.
Non au service minimum! Seuls les travailleurs sont à même de décider ce qui est essentiel et comment la production, les services et les transports doivent être organisés pour rencontrer et satisfaire nos besoins.
La forte mobilisation de ce jour (il faut remonter aux années 80 pour observer une telle mobilisation chez les cheminots) démontre que les travailleurs ne veulent plus de la politique actuelle et que pour ça nous allons utiliser tous nos moyens et nos droits comme celui de faire grève. C'est pourquoi les travailleurs des services publics luttaient aussi pour les libertés syndicales alors qu'un camarade délégué CGSP de Lantin a été condamné en février pour avoir tenu un piquet de grève en 2016.
✊ Force et honneur aux grévistes.Vive la lutte de la classe ouvrière. Vers l'unité des travailleurs du public et du privé. De nombreux travailleurs ont en effet exprimé la nécessité d'être en masse le 20 juin à Bruxelles et de poursuivre au-delà avec un véritable plan d'actions. Seule la lutte paie. Construisons la grève générale interprofessionnelle
🚩Pour la récupération de toutes les réductions de cotisations sociales offertes au patronat🚩Pour une sécu gérée à 100% par les travailleurs 🚩Pour la défense et le renforcement des services publics🚩Contre le service minimum et la réquisition🚩 pour une nouvelle société gérée pour et par les travailleurs, pour la révolution et le socialisme!
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